Blanchiment d’Argent : Comprendre et Lutter Efficacement
Introduction au Blanchiment d’Argent
Ce n’est pas un secret d’État que les crimes, les délits et la finance sont étroitement liés. Depuis quelques décennies, la lutte contre le blanchiment d’argent s’est intensifiée. Les autorités ont rapidement compris qu’aborder frontalement la grande criminalité, visant à profiter des produits des activités criminelles sans se mettre en danger, se révèle une tâche ardue.
Quel est le principe du blanchiment d’argent ?
Largement influencé par des figures comme Al Capone ou Maya Lansky, le blanchiment consiste à mélanger des fonds d’origine légale avec de l’argent issu de activités criminelles pour le réinjecter dans l’économie réelle. Ce processus permet de masquer l’origine illicite des fonds.
Pour contrer ce phénomène croissant dans les années 70/80, le Groupe d’Action Financière Internationale (GAFI) a instauré des règles que doivent suivre les professionnels susceptibles d’entrer en contact avec des fonds associés à des activités criminelles.
Blanchiment d’argent et financement du terrorisme
Après les attentats des années 90, il est devenu naturel de lier la lutte contre le blanchiment d’argent avec celle du financement du terrorisme. Cependant, la lutte contre le financement du terrorisme s’avère plus complexe, car l’origine des fonds peut parfois être légale. Par exemple, au Luxembourg, des groupes ont détourné l’argent de donateurs innocents pour des causes non avouées, soulignant la nécessité d’une vigilance accrue.
Comment s’effectue la lutte contre le blanchiment d’argent aujourd’hui ?
Avec l’évolution technologique, le blanchiment est devenu plus sophistiqué. Les autorités obligent donc les professionnels du secteur financier à mieux connaître leurs clients pour identifier l’origine des fonds. Ainsi, des obligations claires de connaissance du client et d’analyse de l’origine des fonds sont imposées. Parmi les professions concernées, on compte les établissements de crédit, les gestionnaires de fortune, ainsi que les avocats et experts-comptables, qui doivent démontrer une connaissance approfondie des réglementations.
Cadre légal et obligations
Cinq directives européennes ont progressivement imposé de nouvelles obligations. Au Luxembourg, la loi du 12 novembre 2004 ainsi qu’une loi du 13 janvier 2019 établissent le cadre légal de ces obligations. La Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) et d’autres organismes veillent au respect de ces régulations.
Lisez-en plus sur notre approche de la gestion des risques dans l’article La lutte contre le blanchiment d’argent.
Concept de vigilance et facteurs de risques
La vigilance implique un examen minutieux du client avant d’engager des relations d’affaires. Les facteurs de risque incluent le profil du client, son géographique, le secteur dans lequel il opère, et les produits ou services qu’il utilise. Cela permet aux professionnels de pondérer les risques et d’adapter la vigilance en conséquence.
Pour plus de détails sur les services, consultez notre page sur la Gestion des Risques et Conformité.
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